ALLER SIMPLE

J’ai été particulièrement marqué par ce tournage, car il m’a mis face à des défis que je n’avais jamais eu à affronter.

Nous avons tourné dans une vingtaine de lieux différents, tous avec des enjeux spécifiques d’éclairage et des disparités fortes de choix dramatiques et de contrastes. J’étais avec une équipe d’électriciens plus grande à gérer qu’à mon habitude de l’époque. Le tournage a duré trois semaines. C’était mon expérience la plus grande jusque-là, dépassée depuis le long-métrage sur 5 semaines auquel j’ai participé en octobre-novembre 2023 (O mundo que você conhece já não existe mais de – Brésil – 2024)

Le temps et les événements n’ont pas toujours joué en notre faveur, les journées étaient très longues, mais l’ambiance et la volonté de l’équipe à toute épreuve, dans un souci de cohésion et de création émouvant.

Négativer et éclairer une usine désaffectée ; illuminer une caravane sous un orage démentiel provoquant un court-circuit et devoir changer des HMI pour des LEDs en recréant une lumière équivalente grâce à un jeu de distance et d’intensité ; éclairer un tunnel pour un plan séquence latéral sur toute la zone piéton ; plusieurs situations complexes, sources de progression, qui font de ce court-métrage une expérience mémorable à mes yeux.